Le lendemain, elle était perplexe.

Publié le par Luna Twist

 
Le lendemain, elle était perplexe.
Ce mot, perplexe, a un petit côté plexiglas,
ne trouvez-vous pas?
Bon, tout cela est bien beau,
mais comment vous dire sans trop de périphrases,
en vous parlant de ma perestroika ratée,
que perceptible, ça, je n'ai pas été!
Cette fois encore,
ignorant la permanence et la pérennité
qui semblent être l'apanage de cette relation,
et manquant pour le moins de perspicacité
et de la plus élémentaire pertinence,
je n'ai point perçu la raison de son courroux!
Il est vrai qu'il est très irascible.
J'ai, je vous l'avoue, été un peu trop péremptoire,
ce qui fait que je me sens un peu perdue,
ça, je peux le dire,
comme une perdrix sauvage dans un champ de maïs.
Et elle perdure, ma perplexité
ce qui fait que je tourne
je tourne comme dans un cloître!
Oui, je pérambule..
Et de mes pérégrinations, mentales et coeurales,
je me sens aussi percluse
que d'avoir fait sur un percheron
un tour de l'orbite pour attendre enfin le périgée...
"Question per-quelque chose, il y a aussi "Per favor",
mais ce n'est pas la même chose.
Et la lessive "Per", non?
Bon revenons à nos perroquets,
sans péréquation mais avec une perspective toute fraîche:
Tout compte fait,
je crois que j'ai été trop personnelle dans cet autre blog.
Puisque c'est dans ma personnalité d'être persistante,
persévérante et perfectionniste,
même quand cela relève de la performance.
Étant un Chat Chinois,
j'ai un certain goût, un peu pernicieux
pour les périls perpendiculaires..
Mais cela ne va pas jusqu'aux périssoires
qui risquent par trop d'être perméables...
et chacun sait que chat... eau froide!
Et c'est une toute bonne raison
pour rêver de soleil sous une pergola périgourdine..
Mais! Oh! Que oui: il m'arrive de persifler.
Je suis alors le scorpion personnifié,
mourant toujours un peu dans l'attaque de ceux que j'aime.
Pour les astrologues d'entre-vous,
j'ai Vénus en Scorpion,
ce qui expliquerait bien des choses
au sujet des mes amants perfides.
Oh! Il fallait bien le placer, celui-là,
mais il est un tantinet exagéré.
D'une certaine façon, pourtant,
j'ai le coeur comme un panier percé.
Cela lui permet d'être aéré.
Rassurez-vous, il n'est ni en voie d'être périmé,
ni en risque de périr..
Un qui est difficile à placer,
c'est persil, vu que je n'ai pas le coeur,
qui est comme je disais, à la grande cuisine.
Au fond, savez-vous que je n'ai toujours plus de percolateur?
Mais je préfère et de loin
le café passé patiemment
à l'aide d'une bouilloire dont le sifflet percute le mur du son.
Vu la saison,
ce n'est pas la bonne période,
pour parler des perce-neige ni des pervenches...
Au sujet des perce-oreille qui se promènent sur la percaline,
je ne pérorerai pas non plus..
Ni à propos de nos perruches
perchant telles des périscopes,
qui, sans faire autant de bruit qu'un percussionniste,
me perforent le tympan de leurs criaillements perçants...
Je vous envoie ces perles avec un plaisir un peu pervers
dont je vous cacherai la raison..
Photo Job: nos perruches.

Publié dans blog d'ailleurs

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